lundi 29 avril 2013

Quelle belle journée!

Hello!

Et oui les amis, quelle belle journée aujourd'hui! Je suis rentrée chez P. de ce beau temps pour préparer mais examens "au calme". A la base, c'était ça l'idée, mais entre les oiseaux qui braillent, le chien qui tourne en rond, la grande qui fait (encore) chier et les petits travaux quotidiens, on est bien loin du calme absolue! Mais j'essaye de positiver. La vie est belle!

Premier constat en revenant ici: je suis obèse. Pas juste médicalement parlant, mais aussi physiquement parlant. Hier, P. s'amusait à prendre des photos avec son nouveau joujou. J'étais avachie (oui oui c'est le mot) dans la canapé, en mode feignasse, et il m'a montré les photos et là... Le choc. Je ne me voyais pas si grosse pour dire la vérité. J'étais bien consciente que ça le faisait pas, mais je me voyais pas comme un tas, un tas que je suis.


Ca m'a littéralement foutue en l'air, après, impossible de sourire, incapable de répondre à ses avances, persuadée que c'était forcément du foutage de gueule vu ce que je venais de découvrir. Bref, j'étais revenue en mode régime, ben là la motivation est à son comble. Objectif: moins de 80kg pour le 26 mai. Je ne sais pas combien je pèse exactement, car vu les excès de la semaine (à base de biscuits apéro devant la télé principalement) j'ai pas voulu me faire peur. Si je suis encore sous les 85kg, alléluia! J'ai donc fait ma chrono presque correctement aujourd'hui, je n'ai pas déjeuner en fait, et pas pris la peine de bruncher. Ce midi j'ai pris du bacon, pâtes au gruyère, mais ça fait pas assez de fromage pour rattraper le petit déjeuner. Mais sans écarts ce soir, ça le fait du moins j'espère. J'ai le droit à mon goûter à 17h, je tarde au maximum pour garder mon dîner en cas de fringale dans la soirée. J'ai prévu fraises, framboises et chocolat noisette, miam! Reste à le tenir maintenant, et pour ça, j'ai décidé de varier les plaisirs. On croise les doigts, et on se cherche d'autres motivations! Plus je me trouve de raison de maigrir, moins j'ai de chance de flancher.

Deuxième constat, la grande est devenue la grosse. Haha. Et c'est motivant, vraiment motivant. En une dixième de kilos de perdus, ça sera elle définitivement la grosse. D'autant plus hâte! Elle a de grosses fesses, des bras de camionneur et des hauts trop courts. Je peux donc affirmer qu'elle est grasse du bide. Un pur plaisir pour mes petits yeux qui m'envoient un super message au cerveau: "bouffe-la!" et je vais le faire, obligé! J'ai peut-être repris mon 46 mais madame est passé au bon 44 (le plaisir de se taper la lessive!) et c'est vraiment bon pour le moral. C'est moi qui rirait. C'est moi qui poufferait quand son haut se relèvera par accident et qu'on verra son bourrelet. Oui je la déteste, et je crois que ma haine me donne des ailes. Ce qui me fixe un second objectif: être moins grosse qu'elle avant mon départ d'ici (fin juin). Je pense que c'est équivalent à une perte de 6kilos pour le 26mai et de... 10 bons kilos pour le 30 juin. Avec ma règle du 1kg par semaine, ça nous mène à 9kg. Avec ma motivation, ça nous mène à "pas de problème" ! Haha! Je voudrais, pour le plaisir, me glisser dans un de ses jeans et me dire "c'est bon, j'ai réussi".

Troisième et dernier constat, mais pas des moindre, je crois que je n'aime plus P. J'aime nos habitudes, notre petite vie, ne pas être seule devant la télé, dormir dans les bras de quelqu'un. Mais ça serait un autre, ça m'irait aussi je pense... Je me dis qu'en fait, je me suis attachée plus au matériel qu'à lui, et que c'est de perdre ce "confort", cette vie pépére qui me rend malheureuse. C'est bête de réaliser ça maintenant, mais bon, peut-être que je me trompe, que je suis juste "vaccinée" grâce aux 15 jours loin de lui, grâce à sa garce qui me dérange par sa simple présence dans la maison (même pas dans la pièce). Je pense aussi que j'ai pris conscience qu'on pouvait plus rien y faire, que ça s'arrête pour elle, et que ça, c'est parce qu'il a fait le choix de son enfant et il reviendra pas dessus. J'ai juste un pincement au coeur, quand je l'imagine dans quelques années, seul dans sa maison familiale, à attendre qu'elle daigne venir lui dire bonjour, alors qu'elle, elle ne pensera qu'à faire sa vie. Il sera trop tard pour mon petit vieux pour trouver quelqu'un comme il veut, il trouvera ce qu'il reste. Et ça m'attriste, car vraiment, il ne mérite pas ça. Elle l'a privé de son bonheur pour me priver du mien, seule chose à laquelle elle a pas pensé, moi je peux me reconstruire après, j'ai une vie devant moi. J'aimerai qu'il réalise ça vite, mais en même temps pourquoi? En me disant que sans elle ça ira mieux? Vu la garce que c'est, aucun homme ne la supportera une vie, un jour ou l'autre, elle rentrera faire sa loi ici. Alors voilà, je crois que ma page est tournée. Je ne sais pas vraiment comment je vais réagir à ça, alors je reste, je l'ai tellement fait culpabiliser pour q'il reste jusqu'en juin que je vais respecter ça, mais je pense vraiment que cette fois-ci je ne me retournerai pas. Pas pour si peu, pas pour une famille où l'enfant fait la loi. Mais voilà... Il ne me manque plus autant. Je me suis surprise à ne pas lui envoyer de message pendant 2 jours. Je vois bien que je n'ai plus envie de lui. Je ne fais plus d'efforts pour participer aux tâches ménagères. Je suis ici parce que c'est le deal, parce que ça m'arrange aussi je dois l'avouer, et voilà, ça s'arrête là. Elle a réussi à briser tout ça. Tant pis. Moi je serai heureuse quand même. Et puis en m'étant accrochée autant, jusqu'à n'en plus pouvoir, j'ai peut-être laissé un peu de ma fierté mais je l'ai fait chier cette garce, et ça, ça n'a pas de prix!

Sur ces belles paroles d'amour et de fraternité, je vais aller goûter!

Des bisous, du courage

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